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Les jardins de Chamerolles
constituent l'un des exemples les plus caractéristiques des jardins de
la Renaissance.
Lorsqu'en 1987, le conseil général du Loiret décide de restaurer le château de Chamerolles, bâti par Lancelot Ier du Lac au XVIe siècle, et d'y installer un musée consacré aux parfums, il choisit par la même occasion de faire revivre les jardins qui l'entourent.
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Pour cela, il fait appel à l'architecte Jacques Moulin
et aux paysagistes Brigitte Barbier et Thierry Gilson qui, grâce à des
documents d'archives, tentent de reconstituer un jardin de type
Renaissance.
L'espace est organisé en six parterres
entourés de treillages et séparés les uns des autres par des allées.
Deux d'entre eux sont consacrés aux fruits, légumes, aromates et
épices, utilisés à l'époque pour l'élaboration des mets du château.
Deux autres, occupés l'un par un labyrinthe, l'autre par le pré-haut, constituent des lieux de détente, de jeux ou de discussion.
Pour le côté artistique, le parterre d'arbustes offre une véritable broderie végétale. Enfin, le carré consacré aux plantes rares
présente des curiosités botaniques. A l'époque, ce dernier regroupait
de nouvelles espèces provenant du bassin méditerranéen ou d'expéditions
en Amérique.
L'ensemble des jardins est bordé de deux berceaux sur lesquels grimpent
des rosiers et d'une allée ponctuée d'arceaux en bois. De l'autre côté
du château, un parc paysager réserve d'agréables espaces ombragés et un
plan d'eau.
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